1 - Annulation de la vente d'une voiture après de nombreuses pannes (vice caché)
Lorsqu’un acheteur découvre que son véhicule récemment acquis présente des pannes graves récurrentes révélant un vice caché, il peut demander l’annulation de la vente et le remboursement du prix payé. Le modèle ci-dessous permet de formaliser cette démarche auprès du vendeur ou du concessionnaire concerné. Cette lettre peut être adaptée à tout type de bien vendu comportant un défaut non apparent lors de la vente.
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Objet : Demande d’annulation de la vente pour vice caché - LRAR
Monsieur,
Le [date], j’ai acquis au sein de votre concession le véhicule d’occasion [marque et modèle], immatriculé [numéro d’immatriculation] pour un montant de [prix].
Or, dans les semaines qui ont suivi, j’ai constaté plusieurs dysfonctionnements majeurs affectant le bon fonctionnement du véhicule. Le GPS intégré ne s’allume plus, la centralisation des portes est hors service, et malgré plusieurs interventions en atelier, ces anomalies persistent. Par ailleurs, des pannes mécaniques graves sont survenues en l’espace de dix-huit mois, alors que la voiture totalise à peine 30 000 km : rupture de la courroie de distribution, défaillance de la pompe à huile, de la pompe de direction assistée et de l’alternateur, comme en attestent les factures de réparation ci-jointes.
Face à ces incidents répétés et après avoir pris contact par téléphone avec vous et n'ayant eu comme réponse que "vous n'étiez pas responsable de ces pannes", j’ai mandaté un expert automobile indépendant via mon assurance. Le rapport d’expertise du [date] conclut à l’existence d’un vice caché affectant le véhicule, rendant celui-ci impropre à l’usage normal auquel il était destiné au sens de l'Article 1641 du Code civil.
En conséquence, je vous demande par la présente la résolution de la vente du véhicule concerné et le remboursement intégral des sommes versées lors de son acquisition, soit [montant en euros], ainsi que le remboursement des frais de réparation et d’expertise que j’ai dû engager comme me l'y autorise l'Article 1645 du Code civil.
À défaut de réponse satisfaisante sous quinzaine, je me verrai contraint(e) de saisir le tribunal judiciaire de [ville] afin de faire valoir mes droits et d’obtenir, le cas échéant, des dommages et intérêts pour le préjudice subi.
Dans cette attente, je vous prie d'agréer, Monsieur, à mes salutations distinguées.