1 - Demander un droit de réponse après un article de presse écrite ou internet
Dans le cas d’un article publié dans la presse écrite ou sur un site Internet qui met en cause une personne de manière directe ou identifiable, il est possible d’exercer un droit de réponse formel. La lettre ci-dessous permet de réagir à un contenu contesté, en reprenant les passages en question et en demandant leur rectification ou un éclaircissement publié dans les mêmes conditions que l’article initial.
En cas de refus de publication ou de publication non conforme, la personne concernée peut envisager d'autres voies de recours, notamment une plainte pour diffamation ou une action en responsabilité civile.
Objet : Exercice du droit de réponse - LRAR
Madame, Monsieur le Directeur de la publication,
Je fais suite à l’article paru dans votre journal [Nom du titre de presse] en date du [date] / ou publié sur votre site internet le [date], dans lequel j’ai été expressément cité(e) / identifiable. Par la présente, je souhaite exercer mon droit de réponse conformément à l’Article 13 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse et à l’Article 6-IV de la loi du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique.
En effet, cet article comporte à mon encontre des propos inexacts, partiaux et de nature à porter atteinte à mon honneur et à ma réputation. Je conteste en particulier les passages suivants :
- [Reproduire ici mot pour mot les extraits incriminés de l’article]
- [Reproduire ici mot pour mot les extraits incriminés de l’article]
Afin de rétablir la réalité des faits, je vous prie de bien vouloir publier le texte rectificatif suivant, dans les mêmes conditions de visibilité et de diffusion que l’article initial, et ce dans le délai légal de trois jours à compter de la réception de la présente :
[Insérer ici votre texte de réponse, strictement limité aux faits mentionnés dans l’article]
Sans retour de votre part dans un délai légalement imparti, je me réserve la possibilité d’engager toute action nécessaire pour faire valoir mes droits, y compris sur le fondement de la diffamation ou de l’atteinte à ma réputation.
En vous comptant sur votre diligence, je vous prie de croire, Madame, Monsieur le Directeur de la publication, à mes salutations distinguées.