1 - Ecrire à un ami pour lui faire comprendre son addiction à l'alcool
Ce modèle s'adresse à un ami dont la consommation d’alcool a pris une place préoccupante dans son quotidien. Le ton reste fraternel, respectueux et ancré dans la réalité : il exprime l’inquiétude sans jugement, rappelle les liens affectifs et ouvre une porte vers l’aide. L’objectif est de toucher sans brusquer et de faire comprendre la situation sans accuser.
Nous avons aussi des exemples de texte pour soutenir un ami qui vit mal sa séparation
Laurent,
Je préfère t’écrire plutôt que d’en parler brusquement, car le sujet est délicat et je veux trouver les mots justes. Ces derniers mois, je te sens glisser vers quelque chose qui t’éloigne de toi-même, et cela m’inquiète profondément.
Depuis la perte de ton emploi, tu t’es isolé peu à peu. Chaque semaine, tu sembles te renfermer davantage. Tu refuses les discussions avec moi, avec ta femme ou même avec tes parents. Je sais que ce que tu traverses est difficile, personne ne te reproche d’être fragilisé par cette période.
Mais en tant qu’ami, je ne peux pas faire semblant de ne rien voir. Ta consommation d’alcool dépasse désormais la simple détente ou les moments festifs que nous avons connus ensemble. J’ai la sensation que tu essaies d’étouffer une douleur plus profonde, un mal-être que tu n’arrives pas à exprimer autrement. Et parce que je tiens à toi, je ne peux pas rester silencieux.
L’alcool te soulage peut-être sur le moment, mais il te fait plus de mal qu’il ne t’en libère. Tu souffres et sans le vouloir, tu fais souffrir aussi ceux qui t’aiment le plus : ta femme, tes enfants, tes proches. Je suis convaincu que ce n’est pas ce que tu veux, car tu es quelqu’un de bon, de profondément attentionné, un ami fidèle et un père aimant.
Laurent, je t’en prie, accepte ma main tendue. Je suis là pour toi, vraiment. Tu n’as pas à affronter tout cela seul. Appelle-moi, ou écris-moi, même simplement pour parler. Nous t’aimons, et c’est ensemble que nous pouvons t’aider à sortir de cette période sombre. Il existe des solutions, des professionnels, des soutiens adaptés. Rien n’est figé, rien n’est trop tard.
Amitiés,
Philippe